La résiliation du bail commercial est encadrée par les dispositions du code de commerce et notamment l’article L145-9 du code de commerce.

Le droit de résiliation du locataire permet, sauf aménagements conventionnels, de donner congé à l’expiration de chaque période triennale, dans les formes et délais de l’article L145-9 du code de commerce.

Le bailleur a la faculté de donner congé, sous certaines conditions et réserves, à l’expiration d’une période triennale (ex: démolition de l’immeuble dans le cas d’un projet de renouvellement urbain) ou de solliciter par voie judiciaire la constatation de l’acquisition de la clause résolutoire insérée dans le bail pour défaut de paiement des loyers ou défaut d’assurance ou bien de donner congé sans renouvellement à l’expiration du bail.

Les dispositions régissant le statut des baux commerciaux ne font cependant pas obstacle à une résiliation amiable du bail. Les parties peuvent donc décider, d’un commun accord, de mettre un terme au bail commercial les liant de façon anticipée et revenir sur les dispositions contractuelles initialement prévues.

Cependant, afin d’éviter tout contentieux, il est indispensable de se ménager une preuve de la commune intention des parties de résilier le bail de façon anticipée, avant l’arrivée du terme du bail. L’accord des parties doit être certain et non équivoque.

La résiliation amiable ne s’improvise pas.

La jurisprudence déduit dans certains cas du comportement du bailleur l’accord sur la résiliation amiable.